Ce jeu de rôle, édité par SquareSoft fut un concurrent direct à Dragon Quest de la société Enix.
Graphismes : 13/20
Le jeu se veut coloré et agréable à l'oeil. L'ensemble n'est pas très détaillé mais on est sur Nes, ne l'oublions pas.
L'animation est sommaire et cela ne dérange pas dans la phase d'exploration.
Les combats se présentent de coté, les personnages commes les ennemis sont de profil. Le fond est noir et le décor apparaît au dessus. Ce n'est pas très flatteur mais ça permet au moins d'améliorer la lisibilité, utile quand on voir le peu de détail des sorts.
Ils auraient pu éviter de mettre nos héros dans un cadre différents des ennemis, on a du coup l'impression qu'ils ne se font pas face...
Les ennemis sont bien modélisés mais leur animation... comment dire... euh quelle animation? Non les ennemis ne bougeront jamais d'un pouce. Dommage. Heureusement que nos personnages bougent un peu, sinon ce serait d'un ennui...
Scénario : 10/20
Une fois de plus il faut se rappeler qu'on est sur Nes, donc je ne vais pas être trop dur. Néanmoins c'est simpliste et ultra linéaire. On joue le rôle de quatre persos sortis de nulle part, et on sait seulement que l'on va résoudre une vieille prophétie comme quoi on va sauver le monde.
Chaque événement s'enchaîne de façon linéaire, chaque niveau nous donne un item pour avancer plus loin, et ainsi de suite. Il ne manquerait plus que nos héros s'appellent Néo, Trinity et Morphéus et on se croirait dans Matrix. Dans le sens que les choses se passent comme ça car ça ne pouvait pas se passer autrement...
Système de jeu : 15/20
Des équipements, des magies et de la baston. Un bon vieux jeu de rôle à l'ancienne !
Les combats rapportent l'expérience qui font monter les niveaux, on achète l'équipement et les sorts chez le marchand, et les niveaux permettent d'accéder aux différents rangs de sorts de magie blanche ou noire. Ces derniers sont utilisables par des points de magie répartis par rang.
On dispose de différentes classes de personnage que l'on choisi en début de partie. Chaque classe propose ses propres caractéristiques, les équipements que l'on peut porter, et les sorts utilisables. Plus tard dans le jeu on peut avoir une promotion et avoir accès à de nouvelles compétences (par exemple le guerrier devient paladin et accède à des sorts de magie blanche de bas niveau).
Les combats sont au tour par tour, et sont d'une difficulté assez relevée. Et attention au ciblage des ennemis, car si on demande à tous les personnages de taper le même ennemi et que celui-ci succombe avant la fin du tour les autres personnages taperont dans le vide et ne blesseront personne, pas de ciblage aléatoire sur un autre ennemi !
Psychologie des personnages : 2/20
Je devrais simplement ignorer ce critère, mais puis-je le faire dans un jeu de rôle ?
Les héros n'ont ni personnalité, ni psychologie, ni rien d'ailleurs. Ils ne parlent jamais, n'ont aucun background...
Les PNJ sont moins profonds que ceux de Zelda sur Game Boy (qui rappelons-le se déroule dans un rêve).
Les persos sont là car un moment donné ils doivent nous dire 3 phrases pour avancer, rien de plus.
Seul Garland est plus développé, mais il n'atteind pas les 10 phrases pour autant.
Sur ce point c'est mauvais, très mauvais...
Musique : 15/20
Les mélodies sont belles, et le jeu dispose d'une bonne ambiance sonore. Nobuo Uematsu prend soin de nos oreilles !
Je regrette seulement l'unique musique de combat, car c'est la même pour un Goblin que pour le boss de fin (les remakes ont corrigé ça).
Durée de vie : 14/20
Le jeu n'est pas extrèmement long mais les phases de levelling prendront du temps. Les niveaux étant assez ardus, et on ne sauvegarde qu'à l'auberge donc gare au Game Over qui obligent à refaire un niveau en entier en cas d'échec au boss...
La qualité du jeu permet une bonne rejouabilité.
Conclusion : 14/20
Le premier Final Fantasy est considéré comme une bombe dans l'univers vidéoludique, et il a posé les bases de la série. Les nombreux remakes (MSX, Wonderswan color, Playstation, Game Boy Advance, Playstation Portable, IOS, Android, Windows Phone, 3DS) le prouvent largement.
On retient surtout son rôle de précurseur, car les suites l'ont assez vite surpassé, car son univers, aussi magique soit-il, reste assez vide. On ne peux pas s'attacher aux héros ni à l'histoire. On veut seulement casser su méchant, et on nous en donne l'occasion !
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| Une interface de combat propre mais pas très jolie. | Des graphismes simples mais efficaces | Le boss "caché" le plus puissant du jeu ! |